Mes chers petits phénix, aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous quelques réflexions sur la peur. Elle est une expérience que nous avons tous vécu un nombre de fois qui ne se compte même plus, au cours de notre existence. Pour certains d’entre nous, elle peut être si intense qu’elle nous empêche littéralement de vivre et réduit à néant l’expression de notre plein potentiel. Mais pour d’autres, elle est une lumière qui nous guide, qui illumine le chemin de notre croissance personnelle.
J’ai l’impression que les craintes d’un individu ne sont rien de plus que les craintes de toute l’humanité réunies en un seul être. Tout ce qui maintien l’humanité dans un état de lutte et de douleur se manifeste au cœur d’une identité individuelle et les traumatismes planétaires reflètent l’obscurité individuelle à grande échelle.
La douleur de la séparation, l’anxiété, la lutte pour le pouvoir, le besoin d’appartenance et la nécessité d’être nécessaire… tous ces visages de la peur se reflètent dans notre individualité. Alors que nous purgeons nos peurs et nos douleurs, , nous expions également les douleurs et les craintes des générations qui nous ont précédés. En nous « guérissant », nous faisons notre devoir envers les générations futures qui n’est rien de moins que guérir le reste de notre grande communauté humaine.
Actuellement, notre monde est en pleine épuration de la douleur, de l’inconscience universelle et de la séparation. Une forte catharsis est nécessaire et l’état présent de notre société, tout comme celui de notre planète, ont cette qualité purificatrice ; c’est notre processus de guérison actif. Pour que cette douleur soit révolue et transcendée, il nous fallait d’abord la mettre en lumière. Si elle était restée cachée, elle nous laisserait toujours à la traîne, tapie en arrière-plan, en mettant tout en œuvre pour nous saboter.
En écrivant ces lignes, je me rends également compte qu’il y a autant d’espace dans notre monde pour l’obscurité que pour la lumière. L’une ne peut exister sans l’autre:
« En l’absence de ce qui n’est pas, ce qui est n’est pas. » (N.D. Walsch)
Les deux sont indispensables pour le contraste et l’achèvement. Tout comme le noir et le blanc du Yin et du Yang se complètent pour former le Tout, la peur et l’amour se complètent et contribuent à se définir l’un l’autre. Pour transcender cette dualité, nous devons en embrasser les qualités. Entamer un combat contre elle est on ne peut plus futile. Plus on lui résiste, plus son pouvoir s’accroît. La peur prend ses aises dans le combats et la séparation, c’est l’interaction propre de l’existence.
Notre tâche consiste donc à découvrir les peurs et les dispositifs qui ont été mis en place pour nous garder en tant que parties de la société qui errent dans l’obscurité. J’encourage chaque personne qui lira ces lignes à regarder objectivement au fond d’elle c(s)es craintes, c(s)es douleurs et de les embrasser de tout leur cœur… ainsi, elles créeront une fissure dans leur armure « civilisée », laissant enfin pénétrer la lumière jusqu’au fond de leur être, jusqu’au fond de leur âme. Tout comme le faible clignotement d’une petite bougie suffit à dissiper l’obscurité la plus profonde, la lumière de la conscience suffit à briser la douleur la plus intense de l’inconscience et de la séparation.
Lumineusement vôtre,
Marie Peyron
Fondatrice de Phoenix-Coaching