Retranscription de l’épisode

Bonjour ! Je te souhaite la bienvenue dans Bien avec Soi, le podcast créé pour te permettre de passer d’une vie subie à une vie choisie, dans la pleine expression de ton potentiel et, surtout, en toute autonomie.

 Je suis Marie Peyron, coach Pnliste certifiée, et dans ce troisième épisode nous allons, comme prévu, évoquer le premier postulat que je te propose d’intégrer à ton système de croyance afin de soutenir au mieux ta transformation et de jalonner efficacement le travail que nous effectuons ensemble.

 

Avant de commencer, je tiens à ouvrir une petite parenthèse pour te dire que non, mon discours n’est pas genré, je vais tout bonnement au plus simple, de la façon dont j’ai appris à parler à l’école. Je t’invite donc à faire la transformation comme l’adulte capable que tu es et à te concentrer sur le message plutôt que sur la grammaire. Je ferme ma parenthèse.

 

La carte n’est pas le territoire.

C’est un des présupposés de la PNL, le premier que j’ai appris et l’une des plus grandes révélations en ce qui me concerne.

C’est vraiment ce qui m’a permis de mettre le nez dans la notion de perception et d’interprétation.

Cela m’a vraiment ouvert les yeux.

Alors, c’est sûrement une notion dont tu as déjà entendu parler, mais je crois que ce n’est pas du luxe de se la remettre en mémoire.

Il paraîte qu’enseigner, c’est répéter !

 

Quelques chiffres pour commencer : 

  • Ton cerveau traite environ 5 millions d’informations par jour.
  • Tu génères près de 65.000 pensées au quotidien (soit presque 50/minute)
  • Tu te poses environ 5.000 questions chaque jour.

 

Je pense que tu es d’accord pour dire que ça fait beaucoup ! Ca fait vraiment, vraiment beaucoup !
Heureusement, ton cerveau possède certaines facultés qui te permettent de filtrer l’information que tu reçois, car sinon, ben il y a de quoi devenir fou ! C’est la camisole assurée.

 

Ce que je veux te faire comprendre, c’est que pour ne pas te légumiser sous le flot d’informations auquel tu es soumis.e chaque jour, tu es obligé.e de sélectionner ce que tu prends en considération ou non.

 

Tu comprends donc que ce que tu vis, ce que tu expérimentes n’est qu’une petite parcelle du réel.

C’est cela que toi, tu nommes « réalité ».

 

Bien sûr, tu t’en doutes, tu n’es pas seul.e dans ce cas. Tout le monde fait comme toi !

 

Ainsi, chacun se crée son propre monde, sa propre réalité au sein du réel.

Prenons un exemple : 

Si je te demande de visualiser le monde, dans ta tête : selon ton expérience de vie, tes apprentissages et ta culture, tu peux te le représenter sous la forme d’un globe posé dans ta bibliothèque, d’une sphère vivante suspendue dans l’espace noir et froid, d’un planisphère accroché à un mur ou servant de protection pour ton bureau, ou encore sous la forme d’une carte géologique, d’une carte des fonds marins, d’une carte des reliefs, etc.

Toutes ces cartes sont des représentations correctes du monde.

Mais aucune d’elle n’est le monde.

 

Dans ce parallèle, le monde, c’est le réel et chaque carte, une réalité.

Il y a donc autant de mondes que de cartes.

Autant de réalités que d’individus.

En conclusion, ta réalité n’est pas celle des autres.

 

Même les personnes qui te sont proches, que tu côtoies régulièrement ou que tu penses « bien connaître », t’échappent, en réalité (haha), complètement.

Tout comme toi tu échappes en grande partie aux personnes qui pensent bien te connaître.

Tu ne perçois que ce qu’ils laissent paraître et toujours au travers de tes propres perceptions !


Est-ce que tu te rends-tu compte, du coup, à quel point il peut être difficile de se comprendre ?


La meilleure façon, donc, de comprendre et de communiquer avec quelqu’un, c’est d’entrer dans son monde.

Et de ton côté, d’offrir aux autres une porte ouverte sur ton monde à toi.

 

Je t’invite donc à t’exercer, cette semaine :

Peut-être vis-tu en ce moment une relation dans laquelle tu as l’impression de ne pas être entendu ou pris en considération… peut-être que tu as le sentiment que la communication ne passe plus entre vous…

Si c’est le cas, je t’invite à t’ouvrir au monde de cette personne. Qu’est-ce qu’elle aime, comment elle l’aime, comment elle se sent, comment elle l’exprime, de quoi a-t-elle besoin, comment veut-elle nourrir ce besoin, etc. ?

 

Il en va bien évidemment de même pour toi.

Apprends à te connaître et à te dire aux autres.

Communique sur tes besoins, tes émotions, tes limites, tes questions, ce que tu aimes et la manière dont tu as besoin que ton environnement réponde à tout cela.

Combien de fois t’es-tu dit que la personne qui partage ta vie ne t’aimais pas ou plus sous prétexte qu’elle ne répond pas immédiatement à tes messages, ou parce qu’elle ne t’offre sois-disant jamais rien, ou parce que, selon toi, elle est physiquement distante ?

Alors qu’en fait, vous parlez tous les deux un langage de l’amour différent.

 

C’est juste que la façon dont vous aimez, dont vous avez appris à aimer et dont vous déclamez votre amour, dont vous avez appris à déclamer votre amour n’est pas la même pour toi que pour elle.

Et ce n’est qu’un exemple parmi bien d’autres !

 

Tant de disputes, d’incompréhensions et de ruptures frappent nos relations au quotidien tout cela à cause d’une bête méconnaissance du monde de l’autre (et souvent du sien aussi).

Pose des questions pour comprendre son langage et partage le tien.

N’oublie pas que lorsque tu es en relation avec quelqu’un, ce qui est logique, évident ou normal pour toi ne l’est pas forcément pour l’autre.

 

Donc voilà ! Je te laisse là-dessus pour aujourd’hui, je t’invite vraiment à mettre de la conscience sur cette notion et à la prendre compte dans tes interactions.

Je te souhaite une belle fin de journée, un excellent week-end.

Et je te dis à vendredi prochain.

 

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