Retranscription de l’épisode

Bonjour ! Je te souhaite la bienvenue dans Bien avec Soi, le podcast créé pour te permettre de passer d’une vie subie à une vie choisie, dans la pleine expression de ton potentiel et, surtout, en toute autonomie.

Je suis Marie Peyron, coach Pnliste certifiée, et dans ce seizième épisode, nous allons parler d’objectifs.

Alors, normalement ce podcast aurait dû sortir pour le 1er janvier, donc il y a une semaine, mais il était tellement mauvais à mon sens que j’ai préféré m’abstenir.

Du coup, au lieu de m’acharner à pondre absolument quelque chose pour ne pas rompre la chaîne de podcast, j’ai préféré prendre le temps de le refaire pour vous proposer quelque chose de qualitatif. Et surtout, d’être ok avec ça…

Donc tout va bien, je m’aime quand même et j’ai repris les choses en main !

La version que je te propose aujourd’hui est donc en retard mais bien plus satisfaisante que la précédente.

 

Les objectifs, donc…

Si tu t’intéresses au coaching, ou au développement personnel de manière plus générale, ce qui est très sûrement le cas, puisque tu es là…, c’est une notion dont tu as forcément entendu parler. La notion d’objectif est un passage obligé pour quiconque trempe un orteil dans l’océan infini du travail sur soi.

Selon toi, pourquoi est-il si important d’avoir des objectifs à atteindre ?

Je te laisse quelques secondes pour y réfléchir et faire venir une réponse dans ton esprit.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas question de performance, d’exigence ou encore de compétition.

Il s’agit tout simplement d’avoir un chemin à suivre.

Avoir un objectif, c’est avoir une direction, une raison de se lever le matin et d’agir comme nous agissons.

Sans objectif, nous faisons l’expérience d’une vie vide de sens. Tous nos actes sont automatiques et sans profondeur. Et, malheureusement, la plupart du temps, lorsque l’on vit de cette façon-là, et bien nous ne vivons pas vraiment. Nous sommes debout et actif au milieu d’une nébuleuse dont on ne maîtrise absolument rien.

Une nébuleuse à laquelle on s’est habitués au point de ne plus être capable de voir que l’on étouffe. Une nébuleuse que l’on connaît, donc bon… à la rigueur, pourquoi pas…

C’est de cette façon que l’on perd peu à peu son pouvoir sur son existence, entraînant dans sa chute notre estime de nous-mêmes et l’enthousiasme du simple fait de vivre.

Regarde autour de toi, observe toutes ces personnes enfermées dans un métro-boulot-dodo dont elles ne contrôlent ni ne choisissent plus rien depuis bien longtemps. Ces personnes perdent peu à peu leur lumière, leur présence et leur joie de vivre. Elles se ternissent et finissent par mourir de ne pas avoir vécu. 

Donc, un objectif, n’a rien à voir avec la notion de performance, de succès ou encore de réussite.

Il s’agit de prendre son pouvoir et de vivre pleinement, purement et simplement.

Alors, avant de poursuivre un objectif je pense qu’il peut être intéressant de le définir.

 

Comment définir un objectif ?

Pour ce premier élément, me vient à l’esprit la fameuse phrase de Simon Sinek « start with why » ou, en français, commence par un pourquoi.

Pourquoi aurais-tu envie de te lever le matin ? Qu’est-ce qui est important pour toi ? Quelle aventure orientée par ton système de valeurs as-tu envie de vivre ?

Dans un premier temps, je t’invite vraiment à poser sur le papier absolument tout ce qui te vient à l’esprit. Ne te demande pas, pour l’instant, si c’est possible ou non. Identifie simplement ce dont tu as envie, ce qui ravive ta petite flamme intérieure.

C’est important car une fois que tu sais dans quelle direction marcher, tu peux penser, agir et communiquer en conséquence.

Alors que jusqu’à présent la raison de tes actes et de tes pensées était floue, à partir d’aujourd’hui, enfin, elle a du sens.

Je t’invite ici à abaisser toutes tes barrières mentales pour t’autoriser à rêver, à projeter ce vers quoi as-tu envie de t’orienter. Qui as-tu envie de devenir ? A quoi veux-tu contribuer ? Quel sens veux-tu donner à ta vie ? Prend le temps de te poser toutes ces questions qu’on ne nous a jamais appris à nous poser est donc auxquelles on ne répond jamais.

C’est un cadeau que tu te fais maintenant de pouvoir t’interroger sur ce que tu veux réellement faire de ta vie et de pouvoir te projeter dans une vision qui t’inspire.

Imagine que tu vis dans un monde parfait, où toutes ces limites que tu t’imposes ou que les circonstances semblent t’imposer n’existent plus. Chacune de tes problématiques a été résolue. Tu es libre de faire ce que tu veux. Et bien… que veux-tu ?

Libère-toi pour un instant de toutes ces injonctions qui nous empêchent de vivre une vie personnelle au sens propre du terme.

 

Maintenant que tu as identifié ta vision, ton but, j’aimerais que tu prennes un peu de recul pour que justement tu te demandes pourquoi est-ce que tu aurais envie d’être, de faire ou d’avoir ce que tu as écrit sur le papier. Et je t’invite à relever au moins deux choses :

  • la première chose c’est quelle émotion génère en toi cette envie ?
  • la seconde, c’est est-ce que cet objectif représente la fuite de quelque chose ?

 

Gare aux émotions…

Il y a une maxime connue qui dit « ne répond jamais lorsque tu es en colère, ne fait jamais de promesses lorsque tu es heureux, ne prend jamais de décisions lorsque tu es triste. »

Il y a une raison à cela, c’est qu’une émotion surtout si elle est intense et très mauvaise conseillère.

Comment savoir si un objectif est le fruit d’une émotion désagréable ? Dès lors que tu te dis « ça iras mieux quand… » ou « je serais heureuse quand… » etc.

Pourquoi est-ce que selon moi ces objectifs sont « mauvais » ? Et bien parce que, je te le rappelle, nos émotions sont le fruit direct de nos pensées. Donc si tu te sens mal vis-à-vis de ta situation de vie, de poids, de couple ou de ta situation professionnelle, par exemple, ce n’est pas la circonstance qui te gêne, puisqu’elle est neutre… ce qui te gêne, et qui génère de l’inconfort, ce sont les pensées que tu as à l’égard de ces circonstances. Et si tu ne sais pas de quoi je parle je te renvoie vers l’épisode numéro sept du podcast où je te développe tout ça en long, en large et en travers.

Donc, logiquement, ce n’est pas en changeant les circonstances que tu vas changer ton état d’être mais bien en agissant sur tes pensées. Donc si tu te dis « je serais plus heureuse lorsque je serais riche » tu t’attends à ce que la circonstance change et change la façon dont tu te sens.

Alors que la seule chose qui va faire que tu te sens mieux c’est le regard que tu portes sur la situation. Si tu changes les pensées que tu as à l’égard de ta qualité de vie actuelle, tu peux dès maintenant changer la façon dont tu te sens en regardant ta vie.

 

…et aux perceptions !

Ensuite, je pense que tu l’as remarqué, mais nous avons toutes et tous la fâcheuse tendance à fixer des objectifs en fonction de ce qui manque et/ou de ce dont on ne veut plus. C’est comme si on s’interdisait de désirer quelque chose dont a priori, d’un point de vue extérieure, on n’a pas besoin.

Toutes les valeurs, tous les idéaux que nous imposent la société et notre culture nous poussent à jouer petit. Le bonheur, la joie, la facilité… n’ont aucune valeur. Pour être reconnu chez nous, il faut avoir mal, il faut être petit, il faut être pauvre. En France, on est particulièrement doués pour descendre et lyncher les personnes qui osent rêver grand et qui se donnent les moyens de vivre leurs rêves. Alors, pour ne pas subir le même sort, on se cache… et nos rêves sont aussi petits et étroits que l’état d’esprit global de notre chère société française. Du coup, la plupart de nos objectifs, de nos désirs et de nos rêves prennent racine dans le manque, la douleur ou la souffrance.

Le problème avec ça, c’est que même si l’on atteint ces objectifs, le manque et la douleur dans lesquelles ils ont pris racine sont toujours là, quelque part, tapis au fond de nous. De ce fait, plus on atteint nos objectifs plus le vide, le manque et la souffrance se font présents.

Peut-être as-tu déjà vécu ce coup de folie qui te fait tout lâcher en espérant pouvoir respirer en allant ailleurs. Malheureusement, tu découvres assez vite que partout où l’on va, on emporte ses valises. Donc la meilleure chose à faire c’est de se prendre tel que l’on est, dans notre entièreté, et de partir de là.

À travers ça, je t’invite à orienter et investir tes pensées, ton temps, ton énergie et ton argent vers ce qui t’appelle véritablement. Pas vers ce qui semble te manquer pour que les autres puissent reconnaître que ta vie est cool. D’où l’importance du pourquoi.

 

Comment atteindre ses objectifs ?

Ensuite, je t’invite à prendre note de tout ce qui te vient à l’esprit à l’égard de cet objectif. En fait, à partir de ce moment-là, tu vas faire la liste de toutes les raisons pour lesquelles ce que tu projettes est impossible, selon toi. Une fois que cette liste est faite, comme pour la précédente je t’invite à prendre du recul et à t’interroger sur la réalité de chacune d’elles. Est-ce que ces raisons que tu évoques sont réelles ou bien est-ce que ce ne sont que des croyances limitantes que tu as à l’égard du monde ?

À partir de là, tu peux séparer ces impossibles potentiels en deux catégories : les croyances limitantes qui ne sont donc que des pensées auxquelles tu peux choisir de ne plus croire et les raisons un peu plus pragmatiques.

Pour dépasser les croyances limitantes, c’est simple, il suffit de faire un switch de tes pensées.

Pour ce qui est des raisons pragmatiques, demande-toi ce que tu peux faire pour dépasser ces obstacles-là.

 

L’intérêt de prendre note de ces obstacles, c’est de pouvoir poser des objectifs qui, cette fois, vont réellement te servir et donc de constater quelle personne est-ce que tu vas devoir devenir pour atteindre cet objectif.

Dans cette partie de l’exercice, tu vas petit à petit identifier qui tu veux être et devenir sur le chemin de l’accession de ton objectif.

Donc peut-être que pour arriver à atteindre ton but tu vas devoir développer certaines compétences, faire certaines rencontres, réunir une certaine somme d’argent, peut-être sacrifier un peu du temps que tu passes avec tes enfants ou la personne qui partage ta vie, etc.

Et là, l’issue de cette partie de l’exercice est très intéressante puisqu’il s’agit de te demander si la personne que la poursuite de ta vision t’invite à devenir est vraiment toi.

Est-ce qu’une fois que tu auras atteint ton objectif tu seras plus toi ou moins toi ?

Et donc là, tu vas pouvoir renforcer et te reconnecter à tes valeurs profondes, à qui tu es vraiment.

Tu vas donc filtrer les désirs qui ne sont pas véritablement les tiens. Pour ne conserver que ce qui te parle vraiment. Il s’agit ici d’identifier ce qui vient de toi et seulement de toi.

 

Je suis convaincue qu’un rêve à moins vocation d’être réalisé que de nous réaliser.

Finalement, le vrai cadeau de la poursuite d’un rêve c’est la personne que nous devenons sur le chemin. La réalisation du rêve n’est qu’un bonus. Car quoi qu’il arrive, que tu réalises ton rêve ou non, la personne que tu es va évoluer pour se rapprocher de son idéal.

Et donc je te le demande : cette personne qui réalise son rêve est-ce vraiment toi ?

En faisant ça, tu accèdes de bénéfices :

  • le premier, c’est qu’en identifiant ce que tu as besoin de développer ou de renforcer pour atteindre ton objectif tu vas pouvoir scinder ta vision globale en objectif précis. Il est super important puisque tu vas pouvoir passer de quelque chose d’imaginaire à quelque chose de tangible à travers les actions concrètes que tu peux poser en direction de ton objectif. En fait, on pourrait dire que cet objectif dont je te parle depuis le début et que tu as identifié à travers ton « pourquoi », n’est en fait qu’une vision et que toutes ces compétences et nécessités que tu identifies sont les objectifs réels que tu poursuis et que tu alignes pour paver le chemin qui mène à la matérialisation de ta vision. C’est important que tu puisses orienter tes pensées, tes émotions, ton énergie, ton temps et ton argent vers ce que tu peux contrôler, vers ce que tu peux faire. Parce qu’évidemment la vision tu as identifié au début de l’exercice ne dépends pas entièrement de toi, il y a une part de circonstances dans sa réalisation. C’est la raison pour laquelle lorsque l’objectif que l’on a en tête est trop gros ou trop vague on se décourage puisque l’on a l’impression de ne rien pouvoir contrôler. Alors que là, ce que je te propose, c’est justement de prendre en main ce qu’il t’est possible de faire et de laisser le reste entre les mains de la vie qui, à travers toi et à travers le champ de conscience que vous partagez Elle et Toi, va pouvoir réaliser son œuvre. Bien sûr ici, la qualité de tes pensées influence le jeu des circonstances.
  • Le second, c’est que tu as en main la liste de tout ce qui pourrait mal se passer… de ce fait, tu disposes d’une avance sur la vie pour anticiper, relativiser ou te préparer en termes de pensée à affronter ces nouveaux obstacles qui pourraient se mettre sur ton chemin.

Je t’encourage vivement à garder cela en tête lorsque tu fais la liste de tes objectifs intermédiaires.

 

Pour résumer, ce que je trouve important dans la notion d’objectif, c’est tout d’abord d’en avoir au moins un, pour toutes les raisons que nous avons évoquées ensemble ; à savoir ne serait-ce que donner un sens, au sens propre du terme, à ta vie. Pour cela, il est important de choisir des objectifs qui te rapprochent la personne que tu as envie d’être en te reconnectant à tes valeurs (épisode 14) et à ce qui est important pour toi.
L’étape d’après consiste à identifier tous les obstacles qui peuvent se présenter sur le chemin et de trouver une façon de surmonter ces obstacles qui dépend de toi. Car je te le rappelle tu n’as aucun pouvoir sur les circonstances qui se présentent dans ta vie. Tu ne peux maîtriser que le regard que tu portes sur elles.
Enfin, tu peux lister les objectifs intermédiaires successifs qu’il te faut réaliser et acter pour te rapprocher de la réalisation de ta vision. Des objectifs qui, une fois encore, dépendent uniquement et seulement de toi afin que tu puisses avoir le contrôle sur ces éléments-là et que tu puisses devenir en conscience la personne que tu aspires à être.

 

Voilà ! Je m’arrête là pour aujourd’hui !

Comme d’habitude, n’hésite pas à ré-écouter cet épisode pour en saisir toutes les notions.

 

Si tu veux voir les notes du podcast, ce que je te conseille d’aller voir, car ce sera peut-être plus comestible avec les notes sous les yeux, ça se trouve sur mariepeyron.com/podcast/p16.

Je voulais aussi te rappeler que Bien avec Soi est un podcast qui sort tous les vendredis et que tu peux t’y abonner s’il t’aide ou t’inspire, s’il te plait, si tu en tires un bénéfice. Tu peux t’y abonner sur toutes les plateformes de podcasts et aussi le soutenir en mettant un commentaire et des étoiles (5 de préférence) en faisant cela, ça permet de faire connaitre le podcast davantage par le biais de l’algorithme, cela permet à d’autres de le découvrir, merci à ceux et celles qui auront pris le temps de le faire.

Je te remercie d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Sache que si tu ressens l’envie d’aller plus loin, et que tu souhaites un accompagnement dans ton travail, tu as la possibilité de venir vers moi pour un coaching individualisé dans lequel je t’accompagnerais personnellement. Donc si ça t’intéresse je te donne rendez-vous tout de suite sur mariepeyron.com, ou sur le lien qui se trouve dans la description.

Je t’embrasse, je te souhaite un excellent week-end et je te dis à la revoyure !