Retranscription de l’épisode
Bonjour ! Je te souhaite la bienvenue dans Bien avec Soi, le podcast créé pour te permettre de passer d’une vie subie à une vie choisie, dans la pleine expression de ton potentiel et, surtout, en toute autonomie.
Je suis Marie Peyron, coach Pnliste certifiée, et dans ce douzième épisode, nous allons parler d’interaction sociale, et plus précisément d’un concept que j’ai découvert dans Les 4 accords Toltèques, de Don Miguel Ruiz, celui du livre de la loi.
Le livre de la loi est aussi ce que d’autres nomment Manuel de bonne conduite, avec une légère différence tout de même que je t’expliquerais plus loin.
Pour faire simple, cela désigne l’ensemble des règles que nous avons intégrées à notre façon de penser, d’être et d’agir, que nous considérons comme universelles et donc applicables à toutes et à tous.
On s’échine à les respecter et bien sûr, on s’attend à ce que les autres fassent de même… et c’est bien là que le bât blesse, car si ces personnes n’adoptent pas le comportement auquel on s’attend, on va « punir » d’une façon ou d’une autre ces personnes.
Par exemple, les personnes de la génération de nos grands-parents sont nombreuses à considérer que c’est aux jeunes de les appeler. S’ils ne le font pas, elles partent du principe que c’est parce que leurs petits-enfants ne les aiment pas. De ce fait, quand ils n’appellent pas, elles se font du mal en générant des émotions désagréables comme la tristesse, l’incompréhension ou la colère ; et elles punissent leurs petits-enfants en leur adressant des reproches cinglants lors de leur prochain appel.
Nous, en tant que petits-enfants, on a aussi une liste de règles les concernant. S’ils ne les respectent pas, on les condamne également et on se fait du mal au travers de pensées et d’émotions qui n’arrangent rien.
Le manuel de bonne conduite est donc le recueil de toutes les choses que l’on attend des autres, quels qu’ils soient : des proches ou de parfaits inconnus qu’on croise simplement dans la rue.
Le livre de la loi, lui, est plutôt orienté vers nous-même. Il réunit lui aussi une liste de règles à respecter, mais cette fois-ci elles sont pour nous.
Quoi qu’il en soit, l’un comme l’autre trouve son origine dans notre système de croyances.
Pour comprendre l’origine de ton système de croyances, je te renvoie à l’épisode 2 du podcast dans lequel je te l’expose de façon détaillée.
Mais pour que cet épisode ne t’échappe pas, je te l’explique brièvement.
Lors de notre construction psychique et identitaire, nos parents et les personnes responsables de notre éducation nous transmettent ce qu’ils ont compris du fonctionnement d’une famille, de la société et du monde…
Puis la société vient y mettre son grain de sel.
Dès lors, on comprend très vite qu’il y a des parties de Soi qu’il vaut mieux enterrer, au risque de ne pas pouvoir s’intégrer et donc d’être rejeté.
Pour contenir nos élans naturels, on crée peu à peu un cadre dans lequel on doit se restreindre pour être et s’exprimer.
Ce cadre, c’est Ton système de croyances.
Au cours de ce que Don Miguel Ruiz appelle le processus de domestication, ton système de croyances devient le livre de la loi qui gouverne ta vie.
Quand tu te conformes aux règles de Ton livre de la loi, tu te récompenses ; dans le cas inverse, tu te punis.
Ton système de croyances devient donc ton grand juge intérieur, tout comme tu deviens sa première victime, puisqu’il commence par te juger, puis te punir, à travers ton seul intermédiaire.
Par ce biais, tu joues pour toi 3 rôles différents : celui du juge, de la victime et, finalement, du tyran.
Bien sûr, par l’intermédiaire du Manuel de bonne conduite tu tiens les mêmes rôles auprès des autres…
Tu comprends donc pourquoi certaines relations sont difficiles voire impossibles.
Parce que nous avons chacun notre livre de la loi que l’on « doit » respecter.
Mais que personne n’a le même !
Ainsi, une loi qui est universelle pour toi ne l’est pas pour l’autre. Mais comme vous attendez chacun une chose de l’autre selon vos représentations respectives, chacun se prend un mur.
A partir de là, c’est la débandade, chacun se retranche dans ses lectures d’interprétations et la relation prend l’eau…
Ce que nous avons sans doute oublié, c’est que cette structure n’existe que parce que nous la créons.
Elle existe uniquement parce que nous l’avons acceptée, sans jamais la remettre en question.
Mais cette ère touche à sa fin, car aujourd’hui tu conscientises ce processus et tu vas pouvoir lui faire la peau et l’ajuster à la personne que tu es vraiment.
Quand le livre de la loi aura disparu de Ta tête, le juge, la victime et le tyran en disparaîtront à leur tour.
Et cette nouvelle posture que tu tiendras auprès de toi seras celle que tu tiendras auprès des autres.
On s’est donc transmis des codes de génération en génération, afin pouvoir se faire une place dans une société qui marginalise celles et ceux qui ne les intègrent pas.
Paradoxalement, il existe autant de livres de la loi que de personnes sur terre.
Pourtant, écoute-moi bien, il n’existe aucun livre de la loi, aussi universel qu’il soit où le moindre de ces jugements soit vrai.
Car la vérité ne se dicte pas, elle est… tout simplement.
Ces jugements ne sont que des accords tacites que les humains ont conclus, il y a des siècles pour certains…
Imagine ce que c’est que de vivre sans peur, sans jugement, sans reproche, sans culpabilité, sans honte.
Imagine-Toi en train de vivre sans essayer de te conformer au point de vue d’autrui, ni même au tien, d’après ton propre livre de la loi.
La première solution va être de cesser les nons-dits.
Tous les « oui, mais il aurait dû le savoir » c’est du bullshit.
Tant que tu ne dis pas à l’autre ce que tu attends de lui, il ne peut pas le savoir.
On a trop tendance à penser que les autres devraient savoir ce qui nous ferait nous sentir bien, ce qui ferait qu’on aurait des pensées qui feraient que l’on se sente bien.
Du coup, on a appris socialement qu’il est normal pour nous d’attendre cela des autres.
De ce fait, très souvent, on ne va pas communiquer clairement.
Donc, premièrement, apprends à communiquer.
Quand il devine, c’est chouette ! Fais-le lui savoir qu’il a mis dans le mille, afin qu’il puisse s’en souvenir.
Mais s’il se trompe, au lieu de le laisser galérer, et de laisser la moutarde monter au nez de tout le monde, explique-lui.
Ce qui me dérange, ici, c’est que si l’on s’arrête là, j’ai l’impression que l’on donne à l’autre le pouvoir de nous faire nous sentir de telle ou telle manière, alors que tu le sais, je suis partisante de l’indépendance, de l’émancipation et de la liberté.
Rappelle-toi aussi que les circonstances sont neutres, comme on l’a vu dans l’épisode 7… donc si tu te dis que telle ou telle personne t’a trahie ou fait du mal, par exemple, c’est ce que toi tu choisis de te dire et qui, donc, te fait te sentir mal. Rien d’autre.
Du coup, l’autre piste que je te propose est celle de l’écoute de soi.
Est-ce que tu les connais tes besoins, toi ? Est-ce que tu sais comment y répondre ?
Si ce n’est pas le cas, comment espères-tu que d’autres qui, par définition, ne sont pas toi comprennent ?
Ils ont déjà sûrement du mal à identifier ce dont ils ont eux-mêmes besoin, alors leur rajouter cette responsabilité en plus c’est presque cruel… c’est bien trop lourd à porter pour l’autre.
Je me permets de te le rappeler, personne ne peut te faire te sentir de telle ou telle manière.
Tu es la seule personne à avoir ce pouvoir sur toi.
Ainsi, la question que à laquelle je t’invite à répondre est : comment est-ce que je peux combler ce besoin moi-même ?
Libère-Toi de tes attentes et libère les autres de leur devoir dont ils ne savent rien.
Nous avons rarement des besoins qu’on l’on ne peut pas combler par soi-même.
Plutôt que de vouloir changer les circonstances ou le comportement des gens qu’on a autour de nous, apprends à être dans ta vérité et à l’exprimer clairement.
Personne n’a aucun pouvoir sur toi et tu n’as de pouvoir sur personne.
Malheureusement c’est ce qu’insinue ce manuel de bonne conduite que tu trimballes comme un boulet.
Il te fait t’éloigner de ton authenticité et de ton pouvoir. Il t’empêche de prendre la place qui est véritablement la tienne.
N’oublie pas qui tu es. Il te faut reprendre ta place dans le cycle de la vie.
Et pour cela, je ne vais pas te dire que tu es mon fils et que c’est toi le roi, en revanche, je te dis que tu es la personne la plus importante de ta vie et qu’à ce titre, c’est toi qui es responsable de ce que tu vis et de ce que tu es.
Alors apprends à te connaître, à t’aimer et à te respecter dans tes besoins, tes valeurs, tes limites et tes désirs.
Comme le dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Alors voue-toi corps et âme à ton propre bonheur.
Et laisse les autres te surprendre.
Voilà pour aujourd’hui !
Comme d’habitude, n’hésite pas à ré-écouter cet épisode pour en saisir toutes les notions.
Si tu veux voir les notes du podcast, ce que je te conseille d’aller voir, car ce sera peut-être plus comestible avec les notes sous les yeux, ça se trouve sur mariepeyron.com/podcast/p12.
Je te remercie d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Sache que si tu ressens l’envie d’aller plus loin, et que tu souhaites un accompagnement dans ton travail, tu as la possibilité de venir vers moi pour un coaching individualisé dans lequel je t’accompagnerais personnellement, donc si tu es intéressé par ça, n’hésite pas à aller voir sur mariepeyron.com, dans la rubrique coaching. Et si tu as envie de te lancer dans un coaching, ce qui va se passer, c’est que on va d’abord convenir d’un premier rendez-vous, durant lequel on va se voir en séance individuelle et qui sera gratuit, qui nous permettra de savoir si effectivement on peut travailler ensemble et si je peux t’accompagner dans la réalisation de ton objectif.
Donc si ça t’intéresse je te donne rendez-vous tout de suite sur mariepeyron.com, le lien se trouve dans la description.
Je t’embrasse, je te souhaite un excellent week-end et je te dis à la semaine prochaine.