Retranscription de l’épisode

Bonjour ! Je te souhaite la bienvenue dans Bien avec Soi, le podcast créé pour te permettre de passer d’une vie subie à une vie choisie, dans la pleine expression de ton potentiel et, surtout, en toute autonomie.

Je suis Marie Peyron, coach Pnliste certifiée, et dans ce dixième épisode, je vais te proposer d’accéder à une meilleure compréhension du mode de pensée et de comportement de tes interlocuteurs, tout en développant ta capacité à faire entendre et accepter ton message.

 

Alors, une fois n’est pas coutume, dans ce nouvel épisode je vais faire appel au modèle de communication proposée par la PNL.

 

Le modèle de communication que propose la programmation neurolinguistique est basée sur le fait que ton cerveau est en permanence submergée d’une quantité effroyable de données qui se battent pour obtenir ton attention.

 

Heureusement, ton cerveau est bien fait et dispose de nombreuses stratégies lui permettant de traiter ce surplus d’information sans risquer l’implosion.

 

Pour ce faire, ton esprit filtre les messages entrants à l’aide de tes méta programmes, de tes valeurs, tes croyances, de tes décisions et de tes souvenirs. Une fois les données passées au travers de ce filtrage, tu crées tes propres représentations internes du message construit par toute cette mécanique, qui peut prendre 3 formes : l’omission, la distorsion et la généralisation.

 

Dès lors que tu comprends le processus selon lequel une personne avec laquelle tu es en relation, en échange, omet, déforme et généralise, tu as la possibilité et la capacité de communiquer avec elle en établissant un rapport plus important et plus authentique puisque tu comprends sa psychologie et tu peux modifier ton langage et ton comportement, en les calquant sur les siens.

 

Le modèle de communication proposée par la PNL comporte cinq étapes :

  • Rassembler des informations sensorielles concernant un événement spécifique au moyen de tes cinq sens : les images, les sons, le toucher, les odeurs et enfin le goût.
  • Faire passer ces informations à travers des filtres évoqués précédemment.
  • Obtenir un résultat qui est la représentation interne de l’événement en toi.
  • Générer à l’intérieur de toi un état qui est la combinaison de tes états mentaux et physiques.
  • Stimuler une réponse physique, qui va de la parole à la poignée de main, du câlin au baiser, etc.

 

Dans cet épisode, pour ne pas que ce soit trop long et indigeste, on va se concentrer sur les trois premières étapes ce modèle de communication qui vont déjà te donner de quoi faire.

 

 

La première chose sur laquelle nous allons nous concentrer va être d’éliminer les omissions.

 

Tu t’en doutes, si toutes les données qui entrent dans ton cerveau sont filtrées pour n’en conserver que quelques-unes, il est nécessaire que ton cerveau en laisse de côté.

L’avantage, c’est que ça te laisse l’occasion de traiter les messages qui sont considérés comme importants.

L’inconvénient, c’est que tu risques de faire l’impasse sur des informations qui elles aussi auraient pu être importantes.

 

Je te propose d’ores et déjà un exercice tout simple qui devrait te permettre de comprendre cette notion : prend 30 secondes pour regarder attentivement autour de toi. Ensuite, sans y revenir et donc sans tricher, écrit sur un papier ce dont tu te souviens. Quels sont les éléments présents autour de toi qui te sont restés en mémoire ?

Une fois que c’est fait, lève le nez, regard à nouveau autour de toi et prend conscience de tous les éléments présents également que tu n’as pas retenus.

Ensuite, pour chacune de ces deux étapes, je t’invite à identifier les raisons possibles pour lesquelles, dans un premier temps, tu t’es souvenu des éléments que tu as notés, et dans un second temps, celle pour lesquelles tu as omis ceux dont tu as noté la présence dans la deuxième partie de l’exercice.

 

Cet exercice te montre la façon dont les filtres que tu utilises détermines ce à quoi tu prêtes attention lorsque tu traitais messages entrants.

 

Par exemple, peut-être as-tu remarqué la présence de cette affiche accrochée au mur et qui te rappelle d’excellents souvenirs, ou non d’ailleurs, sur l’événement qu’elle promeut. En revanche, tu as complètement ignoré ton trousseau de clés posées sur le bureau car elles n’ont de la valeur pour toi qu’à partir du moment où tu dois partir de chez toi.

 

Dans cet exercice, tu as donc inconsciemment sélectionné des objets qui ont une signification, une valeur ou encore une utilité immédiate, en supprimant totalement de ton champ d’interprétation les éléments avec lesquels tu n’as établis aucune connexion émotionnelle, ou bien qui ne sont d’aucune utilité dans l’immédiat.

 

En conclusion, ce qui a pour toi du sens ou de la valeur, est bel et bien défini par tes expériences et ton environnement.

 

Désormais, je t’invite à faire appel à cet exercice pour prendre conscience de ce que tu omets, par exemple, dans les interactions qui ont lieu avec les personnes de ton entourage.

 

 

Maintenant, nous allons nous intéresser aux distorsions et tenter de les isoler.

 

Une distorsion, c’est la représentation erronée d’un événement, ou une interprétation faussée d’une parole reçue.

 

La distorsion est une illustration de ce que j’évoquais avec toi dans l’épisode 2 du podcast, qui concerne le système de croyances, en te disant que tu préféreras de loin transformer la réalité pour qu’elle adhère à tes croyances plutôt que de changer lesdites croyances. Et c’est bien là que la distorsion joue son rôle. Elle te permet d’adapter l’information qui entre dans ton cerveau à l’aune de ce que tu crois être vrai.

 

Les distorsions auxquelles tu fais appel sont souvent créé par le biais de tes expériences de vie. Une fois encore, ce phénomène peut intervenir à ton avantage mais aussi à ton détriment.

Imagine, par exemple, que tu as une peur phobique des serpents. Un jour où tu marches en forêt, des serpents plein la tête, tu es saisi de peur face à une forme que tu es convaincu d’avoir vu bouger sur le sol. Après quelques instants de pâleur et de tétanie totale, tu daignes faire quelques pas en direction de ce serpent qui semble attendre pour te sauter dessus. Ce n’est qu’une fois que tu arrives à sa hauteur que tu te rends compte qu’en réalité ce n’était qu’un morceau de bois chahuté par le vent. Tu as là un exemple de ce qu’est une distorsion de la réalité.

 

Et ce phénomène se retrouve absolument partout notamment, lorsque tu essayes de lire dans les pensées de quelqu’un et que, en réalité, tu fais fausse route.

 

Je te propose donc un second exercice, qui consiste à consigner sur papier diverses distorsions dont tu as pu être témoin. Tu peux aller les chercher dans ton existence personnelle, mais tu peux aussi faire appel à ce que te propose le monde extérieur. Par exemple le cinéma regorge d’idées qui vont dans ce sens. Le surréalisme, notamment dans la peinture, peut également être vu comme distorsion puisque le résultat qu’elle présente n’est pas le reflet de la véritable image du monde, mais la réalité perçue et réinterprétée par les filtres de l’artiste. De même, les statistiques présentées comme officielles sont souvent considérées par l’opposition comme une forme distorsion. C’est un phénomène qui existe partout je t’invite donc à prendre conscience de sa présence tant dans ton environnement extérieur que dans ton environnement intérieur.

 

 

Enfin, intéressons-nous aux généralisations.

 

La généralisation est le processus par lequel sous prétexte d’une expérience personnelle, tu débouches sur une conclusion générale que tu appliques à toutes les situations similaires. Un petit élément d’une expérience en arrive à représenter une catégorie entière.

 

La généralisation est indispensable au processus d’apprentissage, puisqu’elle te permet par exemple de capitaliser sur ton acquis de connaissances sans avoir à systématiquement revenir aux concepts de base.

 

Mais si elle est faite de manière hâtive, elle peut constituer une entrave lorsque que tu fais une expérience désagréable et que tu décides que, du coup, toutes les expériences similaires seront également désagréables.

 

Elle peut conduire à une pensée polaire et donc problématique puisque pour la personne qui en fait usage l’élément qu’elle analyse est soit tout noir soit tout blanc.

 

Un exemple tout simple pourrait être « j’ai été mordue une fois par un chien donc j’ai peur des chiens puisque tous les chiens mordent. » ou encore, suite à une expérience amoureuse décevante, tu pourrais décider que tous les hommes sont des égoïstes et donc rencontrer, par la suite, des difficultés à retrouver un partenaire puisque chacun d’entre eux sera analysé à travers ce nouveau filtre créé et victime des projections du passé que tu lui colles à la peau.

 

Je te propose donc un troisième exercice dans lequel je t’invite à prendre un moment pour analyser les situations dans lesquelles tu réalises que tu es en train de généraliser et donc de décider en conscience d’entraver ou même, pourquoi pas, d’y faire exception. Pour cela, une fois que tu as identifiée quel est ta généralisation, je t’invite à consigner la ou les expériences sur lesquelles tu te bases pour créer cette généralisation. Ensuite, identifie le coût de cette généralisation, dans quelle mesure cette généralisation risque de te limiter. Une fois que cela est fait, trouve des exceptions à cette généralisation. Enfin, identifie comment est-ce que tu peux modifier ton comportement.

 

N’hésite pas à aller chercher également dans tous ces termes contenant des suffixes en « -isme », comme le féminisme, le végétarisme, l’âgisme, ou encore le sexisme, etc. qui sont des exemples ultra classiques de ce que sont des généralisations.

 

 

Maintenant que tu es capable d’identifier les omissions, les distorsions et les généralisations, je te propose de combiner ces informations dans un nouvel exercice.

 

Choisis une situation issue de ton expérience de vie dont tu aimerais apprendre quelque chose. Une fois que tu l’as identifiée je t’invite à consigner les omissions, les distorsions et les généralisations que tu reconnais présentes dans cette expérience personnelle.

 

Quelques indices pour les identifier :

  • Les généralisations sont facilement identifiables grâces à des mots-clés comme « tous », « jamais », « toujours », « je dois » et « il faut ».
  • Les distorsions quant à elle, sont présentes dans des énoncés dans lesquels quelque chose est interprété comme signifiant autre chose. Elles peuvent être révélées grâce à des mots, ou des ensembles de mots, tels que « de ce fait », « en conséquence », « si », « alors », « parce que ».
  • Enfin, pour identifier les omissions, traque des termes comme « mieux », « meilleur », « pire », « plus », « moins », « la plupart » et « le moins », car ils t’indiquent ce qui fait l’objet de l’omission.

 

Maintenant que tous ces éléments sont en ta possession, tu peux faire une analyse de tes différents filtres donc, à savoir, tes méta programmes, tes valeurs, tes croyances, tes décisions et tes souvenirs, pour découvrir de quelle façon ils te font omettre, distordre ou généraliser une partie ou l’intégralité d’une réalité et agir en conséquence.

 

Ne te prends pas la tête si tu ne sais pas ce que sont les méta programmes, on lèvera le voile sur le sujet ensemble la semaine prochaine. Je pense que tu as déjà de quoi faire avec tous les autres.

 

 

Pour finir, chose promise, chose due, grâce au modèle de communication que je t’ai donnée au tout début de l’épisode et la conscience que tu as maintenant des filtres que tu utilises, et de la façon dont ils t’influencent, tu peux optimiser ta capacité à communiquer de trois façons :

  • en reconnaissant les filtres de la personne avec laquelle tu interagis,
  • en comprenant tes propres filtres afin d’être en mesure de les ajuster,
  • en adaptant ton langage de façon à refléter les filtres de ton interlocuteur et donc trouver, à proprement parler, un terrain d’entente.

 

Et voilà ! Encore du lourd pour aujourd’hui ! C’est tellement beau la PNL !

 

Comme d’habitude, n’hésite pas à ré-écouter cet épisode pour en saisir toutes les notions.

 

Si tu veux voir les notes du podcast, ce que je te conseille d’aller voir, car ce sera peut-être plus comestible avec les notes sous les yeux, ça se trouve sur mariepeyron.com/podcast/p10.

 

Je te remercie d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Sache que si tu ressens l’envie d’aller plus loin, et que tu souhaites un accompagnement dans ton travail, tu as la possibilité de venir vers moi pour un coaching individualisé dans lequel je t’accompagnerais personnellement, donc si tu es intéressé par ça, n’hésite pas à aller voir sur mariepeyron.com, dans la rubrique coaching. Et si tu as envie de te lancer dans un coaching, ce qui va se passer, c’est que on va d’abord convenir d’un premier rendez-vous, durant lequel on va se voir en séance individuelle et qui sera gratuit, qui nous permettra de savoir si effectivement on peut travailler ensemble et si je peux t’accompagner dans la réalisation de ton objectif.

 

Donc si ça t’intéresse je te donne rendez-vous tout de suite sur mariepeyron.com, le lien se trouve dans la description.

 

Je t’embrasse, je te souhaite un excellent week-end et je te dis à la semaine prochaine.